La présence turque fleurit au Liban où les cèdres se fanent.
Une colonie de plus en plus imposante dont la composante
est diverse.
-Environ 10 000 Ottomans qui sont restés au Liban après son
retrait de leur Empire (ottoman, ndlr) en 1918.
-Les descendants des mariages turco-libanais sunnites.
-Au nord du pays, dans le gouvernorat d'Akkar les villages
ont une population d'origine turkmène. Lors d'une visite
officielle au Liban, Recep Tayyip Erdogan, alors premier ministre, a
visité la région et a convié la population à changer leur
identite turkmène en "pure" turque.
-Entre 120 000 et 150 000 turco-syriens sunnites ont emig-
ré au Liban dans les années 1990 pour y travailler ou fixer
domicile permanent. Ils sont installés au nord et à l'est
du pays ainsi qu'en banlieue nord de Beyrouth (capitale
culturelle de la diaspora arménienne du Liban) à Bourdj Hammoud
qui compte encore une dense population arménienne.
-Environ 5000 extrémistes syriens sunnites auxquels la
nationalité turque a ete attribuée ,ont été ,par les services
secrets turcs, deployés autour du village arménien
d'Andjar à l'est du pays.
Ces dernières années des millers de drapeaux turcs sont
accrochés sur les balcons des differents quartiers de la
ville de Tripoli dont la tour de l'horloge de la place All-Tall,
construite à l'occasion du 30e anniversaire du régne du
Sultan "rouge" (1906) a été rénovée avec les fonds de l'Etat
turc. Et apres restauration la municipalité l'a nommée
"Tour du sultan Hamid II".
La Turquie a ouvert des centres medicaux et des écoles ou le turc est enseigné par des agents secrets dissimulés en
enseignants et les bourses sont octroyése aux jeunes Libanais
pour des 2tudes dans les universit2s turques.
Sur le plan militaire, 170 Turcs sont placés le long de la
frontiere israelienne sous l'2gide de l'ONU.
Des 250 000 Arm2niens au Liban pendant la guerre civile (1975-1990), il n'en reste actuellement qu'entre 30 et 35 000 et
ils font face à trois defis de taille. La pandémie, une crise
financière sans précédent et indépendante de celle
sanitaire (la livre libanaise a perdu 70% de sa valeur depuis
trois mois) et enfin la présence d'une colonie turque
empoisonnée par une passion anti-arménienne, soutenue
par Ankara qui, rêvant d'un passe "glorieux" de l'Empire
ottoman, y déploie tous ses moyens diplomatiques et militaires
subversifs.
Zaven Gudsuz
zaven471@hotmail.com
sources : K.Yazedjian, Erevan
Keghart, Toronto
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